Journée à Paris
Une de mes filles étant de passage à Paris, j’ai réussi à négocier un jour de congé pour aller la rejoindre.
La journée que j’attendais avec tant d’impatience et de joie a pourtant commencé par deux contrariétés.
La première, je la dois à la SNCF: 283 km, c’est exactement le nombre de kilomètres qu’il y a entre mon chez moi et la capitale, et ce n’est pas moi qui le dis, c’est Mappy. Alors quand le guichetier m’a annoncé, 135 euros, j’ai avalé de travers ! Pas de carte de réduction, un billet acheté au dernier moment (et pour cause, deux jours avant, je n’avais pas l’accord de mon patron …), j’avais tout faux. C’est ce que m’a fait doctement comprendre l’employé de la SNCF.
Il y a des jours comme ça ou le bonheur se paie en monnaie sonnante et trébuchante. Etant donné que je ne reverrais mon ange que dans 6 mois, j’ai pris le risque de provoquer les hurlements de mon banquier.
Deuxième contrariété lorsque après nous être retrouvée, nous nous sommes présenté à l’Opéra Garnier que nous avions projeté de visiter. Salle de spectacle fermée pour répétition, foyer et exposition fermés sans explication, il ne restait à visiter que le grand escalier ! Le prix lui ne variait pas : 8 euros ! Nos excuses à M. Garnier mais nous avons admiré son œuvre de l’extérieur …
Heureusement, nous avons mieux continué la journée avec la visite du quartier du Marais ou nous avons passé un temps fou dans une immense librairie de la rue Pavé : une véritable caverne d’Ali baba ou je vous conseille d’entrer sans carte bleue (Moi j’avais déjà donné à madame senecefe) !
Ou, bien sur, nous avons craqué sur les Strudel du Delicatessen de la rue des rosiers pour nous consoler de nos peines. Et puis on a continué par la rue de Rivoli (petite nostalgie devant La Samaritaine toujours –définitivement ?- fermée ) jusqu’à la Galeriedu Louvre ou il nous a bien fallu une heure pour choisir une pierre pour compléter la collection de Vincent, le premier né de mes petits-fils qui vient de fêter ses 8 ans.
BON ANNIVERSAIRE MON CHERI !